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HIGGI

INSPIRING VOICES

IVANOE FILM (Fr) & KING’S GROUP (Be)

en association avec Charles Delbeuck et Jan Broberg Carter

Un film de Loïc Porcher et Philippe Reypens

FRANCE, BELGIQUE • 2018

VO st FR/NL • 1 H 33 • 1.77 • SON 5.1

Les dernières semaines du professeur Edward Higginbottom à la tête du choeur qu’il a dirigé pendant trente-huit ans, le célèbre New College Choir Oxford.  “Higgi” nous dévoile sa pédagogie et son art à un moment émouvant de sa vie.

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HIGGI, INSPIRING VOICES sur IMDB
★★  Award Winner On Art Film Festival (Poland, 2019), Official selection Master of Art Film Festival (Bulgaria, 2019), Official selection Beirut Art Film Festival (Lebanon, 2019)

★★ … tout n’est ici que splendeur, ordre et profusion, de quoi offrir des images en résonance avec le sujet traité. Martine Dumont-Mergeay (La Libre Belgique)

★★ Pas besoin d’être spécialiste de Bach ou de Pergolèse pour être ému et fasciné par l’enseignement de cet homme, par la leçon de vie qu’il donne : un mélange délicieux de talent, de culture, de modestie et de discipline. Hugues Dayez (La Première) 

★★ Un documentaire enchanté et enchanteur… Charles Declercq (Cinecure / RCF Radio)

★★ La musique et la transmission se voient rendre un très bel hommage dans ce documentaire… Louis Danvers (Focus Vif)

Dans le décor étonnant du prestigieux college, le film décrit les bienfaits d’un enseignement musical de qualité et d’une sensibilisation à la beauté, prodigués à de jeunes choristes par un pédagogue d’exception, dont la méthode a fait école un peu partout dans le monde.

LOÏC PORCHER :

/ Au début de l’année 2014, je cherchais un sujet à traiter pour un premier documentaire. L’idée d’un film en lien avec la musique m’intéressait. Coïncidence, un ami mélomane m’avait informé du départ imminent d’Edward Higginbottom de son poste de Professeur à Oxford, regrettant qu’un film sur son œuvre n’ait jamais été produit. J’étais déjà sensible à la question car, possédant plusieurs enregistrements du chef anglais, je n’ignorais pas la qualité ni le prestige qui entouraient son chœur. Mais plus encore, j’avais eu la chance de l’interviewer au début des années 2000, lors d’une rencontre chorale. J’avais été impressionné par la hauteur de vue du personnage. L’idée de faire un film sur lui s’est donc imposée assez vite. Du reste, le calendrier nécessitait une décision rapide.

 

En démarrant mes recherches, je suis tombé sur un article du Times au titre étonnant : How the Higginbottom home hatched Totally Enormous Extinct Dinosaurs (« Comment le foyer Higginbottom a couvé des dinosaures totalement éteints »). Il s’agissait d’un entretien avec Edward Higginbottom et son fils Orlando, figure reconnue de la musique électro et ancien chanteur au New College Choir. Le titre empruntait le nom de scène et interrogeait avec malice les deux musiciens sur leur style respectif. À une question du journaliste, Orlando soutint sans détour que les cinq années passées au sein du chœur avaient eu un énorme impact sur sa vie. L’idée qu’un jeune, bercé dans son enfance par la polyphonie de la Renaissance, puisse devenir une figure importante de la musique électro n’avait après tout rien de saugrenue. C’est ce point qui a  retenu mon attention et a servi d’idée maîtresse pour bâtir le film : l’envie de questionner Edward Higginbottom sur les secrets de sa pédagogie. 

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D’autres intentions sont apparues au fur et mesure : dévoiler comment sa méthode a permis à des centaines d’enfants et à des jeunes étudiants de devenir des chanteurs accomplis et des musiciens talentueux ; comprendre les motivations d’un brillant universitaire qui a choisi de consacrer presque quarante ans de sa vie à la transmission de son savoir ; révéler toute la richesse et la puissance de cette tradition chorale hissée à un haut niveau, afin qu’elle soit observée et célébrée à la hauteur de ce qu’elle a apporté à la musique au fil des siècles.

 

Lorsque j’exposai mon projet à Edward Higginbottom, sa réaction fut enthousiaste et son accord prompt à obtenir. J’ai demandé à Philippe Reypens, qui avait déjà réalisé un documentaire sur le sujet des choristes et connaissait Edward Higginbottom, de le co-réaliser avec moi. Contrainte par l’urgence du calendrier, la production s’est amorcée sur fonds propres ; ce qui a permis d’accélérer le processus. À peine deux mois plus tard, l’équipe était sur place, prête à suivre Higgi au fil de ses dernières semaines à la tête du New College­­­ Choir.

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PHILIPPE REYPENS :

/ Quand Loïc Porcher m’a proposé de réaliser ce film avec lui, je n’ai pas mis longtemps à lui donner mon accord, même si j’avais déjà exploré le thème du chant choral dès 1998 dans un documentaire intitulé L’Or des anges, produit et réalisé dans le cadre d’une soirée thématique sur Arte ; film auquel le New College Choir devait initialement participer. J’ai donc été très heureux de retrouver Edward Higginbottom et son chœur à un moment aussi émouvant dans sa carrière et de pouvoir rattraper ce rendez-vous manqué. Lui aussi éprouva le regret de n’avoir pu y prendre part. Il découvrit le film par hasard en regardant la télévision lors d’une tournée de son chœur en Allemagne. Il m’écrivit une belle lettre pour me dire tout le bien qu’il pensait du film. Une de ces lettres qu’on garde précieusement parce qu’elle vous renforce dans votre vision artistique, dans les sujets dont vous voulez traiter, et dans vos combats pour les défendre. Car je vous assure qu’il faut se battre dans le contexte actuel de la production pour concrétiser de tels projets… Le tournage de Higgi, Inspiring Voices nous a permis de faire véritablement connaissance avec Edward Higginbottom, même si « Higgi » reste finalement assez pudique, tout en retenue… C’est à travers sa musique qu’il nous communique le mieux ses émotions.

 

Ma courte expérience de choriste dans ma jeunesse a été tellement riche émotionnellement, que c’est à ce moment-là que m’est venue l’idée de traiter du chant choral dans mes deux premiers films, associant pour toujours musique et cinéma, et même quand la musique n’est pas le sujet du film. Transmettre une émotion esthétique au public, la partager avec autrui. C’est toujours ce que j’ai voulu faire. Cela donne du sens à mon travail de cinéaste.

NOTRE VISION :

Le film nous plonge dans l’univers d’Oxford, son architecture gothique, ses colleges et ses rituels séculaires ; un décor qui a inspiré les films Harry Potter. Il montre le fonctionnement d’un chœur anglais de grande classe au sein d’un établissement universitaire mondialement reconnu.

La proximité avec Edward Higginbottom est importante : face caméra, à la manière d’une conversation avec un vieil ami venu lui rendre visite. Higgi nous invite à le suivre dans ses activités quotidiennes pour nous faire découvrir son cadre de travail : le pub dans lequel il a ses habitudes ; la song room où il enseigne ; la chapelle, là où tout se joue et s’entend. Et nous écoutons la musique s’élever jusqu’au sommet de ces voûtes marquées par l’Histoire. Le déroulement des derniers jours d’Higgi est  un prétexte pour questionner sa pédagogie, observer ses rapports avec les choristers et entendre un résultat sans filtre. 

 

Higgi, Inspiring Voices est structurée autour la musique. Elle y est à la première place : c’était l’une de nos exigences artistiques. Nous voulions que ce film soit autant séduisant à écouter qu’agréable à regarder. Le récit est ainsi parcouru de multiples morceaux de musique, comme une playlist qui se déroule et invite le spectateur à entrer dans l’univers musical d’Higgi. La musique est autant que possible interprétée in extenso. Quasi omniprésente, elle rythme le récit et authentifie qu’elle est bien ce langage de l’âme que partagent avec passion Higgi et ses chanteurs. 

 

Le tournage s’est déroulé sur trois semaines, en équipe légère, avec le talentueux Léo Lefèvre à la direction photo et parfois une ou deux autres caméras supplémentaires lorsque cela était nécessaire. La prise de son a bénéficié des choix éclairés de Grégory Beaufays et de Louis-Philippe Fourez. Nous avons pu profiter de l’installation haut de gamme du New College pour les enregistrements dans la chapelle. L’université nous a fait bon accueil et nous a permis d’accéder à tous les lieux que nous souhaitions. Le tournage était riche, autant humainement que musicalement, et nous espérons que cela transparait dans le film. Nous sommes reconnaissants à toutes les personnes qui ont œuvré afin qu’Higgi, Inspiring Voices devienne réalité.

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 HIGGI, INSPIRING VOICES 

Production & Réalisation : Loïc Porcher (Ivanoe Film) & Philippe Reypens (King’s Group)

En association avec Charles Delbeuck & Jan Broberg Carter

Avec le soutien de la Loterie Nationale (dotation Fédération Wallonie-Bruxelles)

 

New College Choir Oxford & Ensemble Collegium Novum

Direction de la photographie : Léo Lefèvre

Montage image : Thomas Fournet-Oberlé

Étalonnage :  Miléna Trivier (Studio Bruits)

Prise de son : Grégory Beaufays & Louis-Philippe Fourez

Renforts son : Alexis Delhougne &Bruno Desclée

Montage son & Mixage : Hugo Fernandez

Voix narrative : Wilhelm Paul Foster

Assistants de production : Bruno Desclée, Quentin Van Hove, Luis Parmentier

Consultant : Jean-Pierre Van Avermaet, Thomas Savary

Filmé en / Shot with BLACKMAGIC POCKET CINEMA CAMERA

Étalonné sur / Color grading with Da Vinci Resolve

© IVANOE FILM / KING'S GROUP

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